Agenda: Empatravas cocina migrante

Charla acerca del proyecto de Empatravas cocina migrante. Un proyecto de gastronomía vegana, eventos y más. Somos un proyecto autogestionado por personas trans migrantes.

Empatravas es autocuidado, resistencia migrante y amor trans. Estamos creando una red y necesitamos apoyo, queremos ser una cooperativa para hacer contrato a migras sin papeles.

Language: Castellano

Presentation THF: Paris 08 Juin – Bonjour Madame

QUELLE(S) TECHNOLOGIE(S) POUR PRÉSERVER LE VIVANT ?  REGARDS QUEERS ET CYBERFÉMINISTES
INTERVENANTS :
Spideralex : activiste cyberféministe. Elle est la fondatrice du collectif Donestech qui explore les relations entre le genre et les technologies et milite contre les violences de genre sur Internet. Elle est également membre d’Anarchaserver, un serveur féministe qui fais partie d’un panorama de réflexions et d’expérimentations sur les infrastructures féministes.
Cy Lecerf Maulpoix : journaliste et activiste pour la justice climatique et les droits LGBTQI+. Il est l’auteur de Écologies Déviantes : Voyage en Terres Queers et Edward Carpenter & l’autre nature.
LIEU : 
Bonjour Madame
40 rue de Montreuil
75011 Paris
DESCRIPTION  :
Entre reproduction familiale hétéronormée et exploitation intensive des ressources, nombre d’existences humaines et non-humaines se retrouvent tantôt abusés, tantôt exclues, par des systèmes techniques tournés vers le maintien d’une société productiviste et hétéropatriarcale. Face aux pressions de cette culture mécaniste et conservatrice, comment penser des technologies qui protègent la pluralité du vivant et ses multiples interdépendances ?
Dans cette rencontre, nous discuterons avec les activistes Spideralex et Cy Lecerf Maulpoix sur la façon dont les luttes féministes et LGBTQI+ permettent de renouveler la vision de notre rapport au vivant, à ses fragilités comme à ses singularités, afin de produire et mettre à disposition des technologies pour mieux le préserver, le soigner et le libérer.

Perspectives queers et cyberféministes sur les technologies (original post ici)

De leur production à leur utilisation, les technologies soutiennent et reproduisent des systèmes de domination : productivisme, patriarcat, racisme. Nombre d’existences, femmes, personnes racisées ou membres des communautés LGBTQI+, quand elles ne sont pas simplement exclues des systèmes technologiques, subissent des discriminations et des violences produites par ces derniers à leur égard. Pourtant, d’autres technologies, moins uniformes et plus appropriées, sont possibles.

Nous revenons ici brièvement sur la passionnante rencontre « Quelle(s) technologie(s) pour préserver le vivant ? Regards queers et cyberféministes » organisée par le Mouton Numérique et animée par Christelle Gilabert (@ChristelleGlt), le 08 juin dernier. Un échange avec Spideralex (@spideralex), activiste cyberféministe, fondatrice du collectif DonesTech et membre d’Anarchaserver.org, et Cy Lecerf Maulpoix, journaliste et activiste pour la justice climatique et les droits LGBTQI+, auteur de l’ouvrage Écologies Déviantes : Voyage en Terres Queers. L’enjeu de cette discussion croisée était d’explorer la façon dont les luttes féministes et queers permettent de révéler l’étendue des violences produites par les technologies dans nos sociétés afin de penser des dispositifs qui respectent, protègent et valorisent la pluralité des identités et des modes d’existences.

Violences technologiques

Des travaux récents en sciences sociales ont montré de quelles manières certaines configurations technologiques pouvaient exclure des communautés minorisées, à travers des algorithmes qui ne reconnaissent pas les personnes noires, ou bien qui « automatisent » les inégalités. Les violences exercées par les technologies et leurs modes de production sont malheureusement plus étendues. Pour Spideralex, chaque étape du processus de création technologique masque quantité de corps soumis et violentés : d’abord des corps de femmes et de personnes racisées. De l’extraction des minéraux à l’assemblage des dispositifs en usine – à Foxconn ou dans les maquiladoras à la frontière entre le Mexique et les Etats-Unis, sans oublier la fin de vie des objets technologiques et leur traitement. Enfin, le développement logiciel demeure très masculinisé, et les réseaux sociaux et autres espaces en ligne sont propices au harcèlement, qui agit comme une contrainte d’accès pour certains publics. Comme l’explique Alexander Monea dans son ouvrage The Digital Closet. How the Internet Became Straight (MIT Press, 2022), Internet est devenu hétéro en masquant tout ce qui ne l’est pas, en redirigeant le contenu LGBTQI+ vers des canaux plus restreints, jusqu’à l’invisibiliser par des jeux d’algorithmes indisponibles à toute inspection, et de modération humaine ou automatisée.

Si les Cyberféministes ont fait le choix de s’intéresser à ces systèmes de domination ainsi qu’au potentiel libérateur ou oppressif des technologies en se demandant qui les développent, comment et pour qui, la technocritique « historique » peine à s’ouvrir à ces sujets. Cy Lecerf Maulpoix relève que les premières tentatives de rapprochement entre la pensée écologiste et les combats LGBTQI+ ont dévoilé des tendances technocritiques réactionnaires, à gauche comme à droite. Ainsi, le queer est rejeté du côté du système technicien, la prise d’antirétroviraux ou le recours aux hormones « s’inscrirait dans un récit décadent et un rapport destructeur vis-à-vis du vivant ». Aussi tristement que paradoxalement, les communautés queers et LGBTQI+ incarneraient de ce point de vue les violences technologiques qu’elles subissent au premier chef, précisément parce que des institutions (pénales, psychiatriques et policières) et des technologies ont été mises en place pour « corriger » ces corps perçus comme déviants. De la revue Limite au groupe grenoblois Pièce et main d’œuvre (dont la vision réactionnaire est aujourd’hui clairement établie et critiquée) en passant par le penseur Jacques Ellul, force est de constater que la critique des technologies n’est pas exempte de luttes intestines et de visions du monde en totale opposition.

L’émancipation technologique doit s’opposer à l’uniformisation

Une des sources de ces conflits est à trouver dans une séparation artificielle sans cesse opérée entre nature et culture et les représentations idéologiques qu’on leur prête. Par exemple, nombre de technologies médicales comme l’IVG, la Procréation Médicalement Assistée (PMA) ou la Gestation pour autrui (GPA), sont refusées aux minorités au nom d’une certaine « nature ». Un terme devenu un boulet conceptuel selon Cy Lecerf Maulpoix car il renferme le fantasme d’un ordre biologique prédéfini, d’une nature « fermée et intouchable » qu’il faudrait préserver. Pour lui, il faut déconstruire les systèmes de domination en embuscade derrière ce biais idéologique : les oppressions patriarcales blanches et hétéronormées. Comme l’a montré de longue date Donna Haraway, pionnière du cyberféminisme, en défendant la figure du cyborg, ce qui semble « naturel » ne l’est pas toujours. Nos identités sont certes déterminées par la nature, mais également par le social et la technique. Cette figure du cyborg est d’ailleurs un autre point de crispation à l’endroit de certaines technocritiques effrayées par la notion d’hybridité, trop vite assimilée à celles de transhumanisme ou d’eugénisme, rappelle Cy. « On est toutes et tous des hybrides » renchérit Spideralex, et insiste « on est toujours à se reconstruire dans nos complexités et nos contradictions ».

Dès lors, comment changer nos représentations technologiques pour y inscrire cette diversité du vivant ? C’est justement sur ce point que les écologies queers, féministes et également, décoloniales nous éclairent de façon singulière. En proposant de nous ouvrir à une vision plurielle du vivant qui soutient la multiplicité des êtres et des existences, et en nous invitant à explorer des modes d’organisation sociale et économique capables de les accompagner et de les protéger. Ces pensées s’articulent dans une lutte contre l’impérialisme du capitalisme et de la reproduction sociale patriarcale blanche qui, en réduisant le développement et l’accès des techniques à une unique façon de produire et d’exister, mettent en péril des communautés humaines et non-humaines entières. Pourtant, c’est justement dans la reconnaissance des identités, de leurs singularités, et dans la protection de leurs vulnérabilités que se trouvent les clés de nouveaux rapports entre technologie, écologie et société.

Contre les dangers de cette monoculture, il nous faut réapprendre à cultiver des pratiques souveraines et réhabiliter les histoires, les expériences des communautés qui y participent. Un travail indispensable auquel les deux invités s’attellent. Spideralex nous parle de l’importance de la « Herstory » (par opposition à History) qui nous apprend que de nombreuses technologies de la vie quotidienne ont été inventées et conçues par des réseaux de femmes. Des « technologies pour la vie », libres et économes, au service des communautés. Pour penser ces technologies souveraines, elle utilise le parallèle avec la souveraineté alimentaire qui s’inspire des réflexions de l’ingénieure-informaticienne Margarita Padilla. Si la souveraineté alimentaire doit passer par des circuits courts, des AMAP, des cultures écologiques, la souveraineté numérique quant à elle répondre à la question : « quelles technologies sont moins extractivistes, et répondent le mieux aux besoins de communautés ? » La technologie souveraine est avant tout citoyenne, libératrice et porteuse de transformations sociales et politiques, et ce quand bien même aucune technologie n’est parfaite ! Bien sûr, les débats sur les formes de technologies dites « appropriées » ne sont pas nouveaux – on notera que ces dernières ne sont pas non plus exemptes de certains biais occidentaux. Mais la filiation demeure dans les grandes lignes : concevoir ce qui est utile dans un contexte spécifique, en évitant les systèmes oppressifs et polluants. Pour la cyberféministe, « nos grands-parents avaient des technologies appropriées au territoire , et alors qu’une certaine monoculture technologique nous fait interagir sur les mêmes plateformes dans des « centres commerciaux numériques », nous gagnerions à les redécouvrir.

Un exercice de mémoire auquel Cy Lecerf Maulpoix contribue également dans son ouvrage en partant sur les traces passées de diverses figures et lieux de résistances queers, notamment aux Etats-Unis et au Royaume-Uni. Comme les jardins de Charleston Farm du Bloomsbury Group dans le sud de l’Angleterre. Les jardins incarnant une histoire sociale riche, des lieux de libération à la fois ouverts et protégés pour accueillir des existences et des expérimentations multiples : botaniques, artistiques, techniques, relationnelles, sexuelles. Puis, à travers un autre ouvrage sur le poète et philosophe anglais Edward Carpenter, penseur et praticien d’un mode de vie simplifié. Militant pour les droits homosexuels, il avait également réduit sa dépendance vis-à-vis de certaines technologies et dénoncé les ravages de l’industrialisation, préfigurant les pensées décroissantes. Carpenter s’était aussi impliqué dans des luttes syndicales, pour la défense de meilleures conditions de travail. Loin d’être une figure manichéiste, explique Cy, Carpenter est surtout l’occasion d’un autre récit sur les enchevêtrements entre luttes technocritiques, sociales et pour les droits des homosexuels.

Autres technos, autres récits

En dehors de personnes phares que Spideralex et Cy Lecerf Maulpoix mentionnent ici et là, on retient surtout que les perspectives technologiques queer et cyberféministe s’incarnent par des expérimentations concrètes. Pour Spideralex « on est tous des experts des technologies qu’on utilise ». La chercheuse convient de l’intérêt des grandes plateformes quand il s’agit d’explorer, de se connecter avec des personnes qui nous ressemblent, mais de tels systèmes nous mettent aussi en situation de dépendance. Militer avec les GAFAM, c’est « faire une manifestation dans un centre commercial : ils peuvent te virer du jour au lendemain ». Aussi, la survie d’une communauté ne peut décemment pas reposer sur ces espaces – des espaces qui ont été imposés (à la fac, au boulot), mais jamais réellement choisis. C’est bien pour cette raison que la cyberféministe travaille, dans sa communauté de Calafou près de Barcelone, sur le concept d’Infrastruture Féministe. Une approche à travers laquelle, ses membres créent et expérimentent des technologies autonomes à la fois numériques, sociales et médicales. C’est le cas du projet Anarchaserver, un archipel d’espaces physiques et virtuels féministes, qui héberge à la fois des contenus et des personnes. « Pas d’internet féministe sans serveurs féministes ! » (lire à cet effet son passionnant entretien sur la revue Panthère Première). En matière numérique, il s’agit de créer une infrastructure à même de protéger et soutenir les activités féministes, y compris illégales, dans certains pays.

Les besoins couverts sont multiples : créer des réseaux pour aider des personnes à avorter, des refuges pour les femmes qui fuient la violence des hommes. Par-delà la stricte défense face aux différents types de harcèlement en ligne, il s’agit aussi de redonner de l’autonomie aux femmes pour maintenir leurs voix actives. Ce type d’infrastructure existe en fait depuis toujours, à la différence qu’il est aujourd’hui nécessaire de l’étendre à la sphère numérique pour lutter contre l’hégémonie masculine. Spideralex le dit sans détour : « les mecs doivent se taire et écouter, il faut inverser les hiérarchies ! ». L’histoire d’internet, comme toute l’histoire des sciences, dit-elle, doit être relue et réécrite dans une perspective décoloniale et anticapitaliste. Il faut sortir du récit mettant en scène un homme blanc ayant tout inventé tout seul, comme si les femmes et autres identités de genre n’avaient jamais par leurs pratiques participé à ce travail collectif : « On a l’impression que toutes les technologies ont été inventées par des militaires ou des hommes cis blancs dans leur garage, ce n’est pas vrai ! ».  Le site Wikifemia du collectif Roberte la Rousse illustre bien ce travail de reconsidération des figures féminines. Paru en avril 2022, le livre Wikifemia, langue, genre, technologies, rassemble différents entretiens et commentaires de pages Wikipedia largement écrites par des hommes, avec tous les biais que cela comporte.

Cy Lecerf Maulpoix abonde, il faut réclamer les savoirs, comme a pu le faire l’association militante de lutte contre le sida Act-up dans les années 1980 (encore active aujourd’hui), en demandant aux laboratoires pharmaceutiques de mieux considérer les publics réellement concernés par le sida.  Dans un registre similaire, les chercheurs du projet Open Insulin au Counter Culture Labs à Oakland, agissent pour développer des protocoles open source pour la production d’une insuline à échelle communautaire et à des prix abordables. Pour le journaliste, les valeurs qui sous-tendent de tels projets devraient inciter aux rapprochements de groupes technocritiques, écologistes et de façon générale, intéressée par la mise en pratique d’un discours contre-hégémonique : « un travail de rencontre doit se faire ».

Bien sûr, ce travail de rencontre et de construction n’est pas simple et ne se fera pas sans désaccords, sans tensions ou sans conflits. Ce qu’il faut retenir c’est que ces récits en disent long sur l’étroitesse et l’opacité des approches technologiques modernes. Or, l’articulation des luttes écoféministes, queers, décoloniales, nous oblige à comprendre que ce qui fait l’unité du vivant, c’est la diversité de ses identités, de ses corps, de ses relations et de ses modes d’existences et qu’il faut nous mettre être en mesure de produire des systèmes technologiques qui acceptent et traitent ses différences autrement que par la violence.

Irénée Régnauld et Christelle Gilabert

Catégories Les débats du Mouton

Agenda: Question & Answer: Supporting migrants in the legal fight against deportation

I am a member of a small group in Germany supporting migrants in danger of  deportation. We collect donations to pay for their lawyers and offer to accompany them in their appointments with lawyers and at the court.

In this Q & A session, people who are interested in this activism can ask me questions about our work. We can have a chat and exchange experiences about the legal fights against deportation.

Language: English

NotES

Introduction of a small initiative fighting against deportation of individuals from Germany with legal means:

We are a small group of 3-4 people funding the lawyer costs of individuals who are fighting against their deportation.

For this, we have a group of supporters on an email list who regularly donate to us (some with standing orders, some transfer money every time for specific cases and according to their current capacities).

We support maximum 1 person or family per month, due to financial and time capacities. Most cases need about 1.200€, which is the regular lawyer cost of an anti-deportation court case.

For every case we support, we write a little call for donations with a pseudonym and some basic information about the person’s refugee and legal story, their current problems and the next legal steps that need to be done.

We also have a website where these calls are published (unless this website has a technical problem, like right now^^).

If our “claimants” wish, we accompany them to lawyer appointments and also their court cases. Sometimes, we prepare the court cases with them, which should actually be the lawyers’ work, but often this needs much more time than the lawyers can afford (going through the details of the refugee’s story again and again, telling it in the right order, not making statements that could be considered contradictory, collecting and formatting proofs etc.).

None of our team members has/had a legal background. Some of us had taken part in a 1 year free education about asylum law offered by another organization in this field (with 1-2 lessons a week).

We don’t select the people we support by chance of success, country of origin, gender etc.

Often, there are more help structures and readiness to support women, children, sick, elderly and queers. But also healthy young cis-male people can be in really shitty situations and suffer a lot.

Even though we try not to select, we know that there are selection processes taking place even before the requests reach us: We think that social workers or other activists, who often write the requests to us, also have the tendency to select, and not request us for every person but only the most “dramatic” cases.

Court cases usually take around 1-2 years, so most of our cases are still running. From the people we supported and have their results already, most of them could stay in some way or another. Some got more precarious titles (like “prohibition of deportation”), others got refugee status. Sometimes we needed several court cases for one person to finally get a title.

Not all of the successes were achieved on the legal way / through our help. For example, one queer guy also got a second interview at the immigration authority (this time with a positive result) after press work and lobby work had been done by a queer organisation.

Sometimes we also get to know the claimants better and they invite us to yummy dinners or we have went to feminist kickboxing together 🙂

If you have more questions, or you want to start a similar initiative and want to exchange experiences, you are very welcome to contact us at peperoncini@posteo.net 🙂

 

Agenda: Digital self-defense for sex workers

During the first part of this activity I will present the 2 guides on digital security for sex workers I have created for U.S.-based pro dommes and for German sex workers.

Following this presentation we can have a group discussion on how to create similar guides for other legal systems and in other languages, and also include a Q&A on digital security for sex workers who want to secure their online work presence.

We could also organize a separate workshop only for sex workers, if there’s a request for it.

Language: English

Continue reading “Agenda: Digital self-defense for sex workers”

Agenda: Postales sonoras: Aisladas pero nunca solas

Presentaremos una serie de radiofazines que realizamos en América Latina (México, Colombia y Brasil) en la que juntamos los testimonios de mujeres organizadas y activistas sobre cómo vivieron la pandemia, nos compartieron algunos tips de seguridad digital y herramientas para mejorar nuestra salud mental con el uso de TICs.

Idioma: Castellano

Documentación (Spanish only)

Radiofanzine 1 – Salud mental: hay vida para resistir | Mental health: there is life to resist

Radiofanzine 1

 

Conoce, descarga e imprime el radiofanzine “Salud mental: Hay vida para resistir” en español y si quieres escuchar el audiograma en español con subtítulos en portugués aquí lo encontrarás.

Radiofanzine 2 – ¿Cómo denunciar violencia en línea? | ¿How do we report online violence?

Radiofanzine 1

Conoce, descarga e imprime el radiofanzine “Seguridad Digital: ¿Cómo denunciar violencia en línea?” en español y aquí encontrarás el audiograma en castellano con subtítulos en portugués.

Radiofanzine 3 – Mujeres organizadas: resistimos en colectivo | Organised women: collective resistance

Radiofanzine 3

Conoce, descarga e imprime el radiofanzine “Mujeres organizadas: Resistimos en colectivo” en portugués y el audiograma en portugués con subtítulos en español lo podrás encontrar aquí.

 

Agenda: Abortion garden

Part 1 (1,5h) : Presentation of the abortion garden and of other abortive plants that grow in Calafou, workshop in distillation methods There are 5 species in the garden: Yarrow, Tansy, Oregano, Sage and Rue. There are other plants in Calafou, that can be used for inducing menstruation such as rosemary, aloe vera and artemisia vulgaris. The first part of the workshop will start with a short presentation of biological and historical research on their effectiveness in inducing menstruation or miscarriage. Then we will collect the plants and distill essential oils from them using a microwave oven which makes the process much faster.

Part 2 (1,5h): Discussion on methods of collective self-experimentation Medical knowledge is based on a statistical concept of human body and standardized methods based on repeatablility of results. Individual properties of bodies and experiences of living in them are not taken into account. The aim of the discussion is to share experiences of collective knowledge making about our own bodies; see what is lost and what can be gained when we don’t perceive our bodies according to the medical average, but explore them in their uniqueness but also find things in common with other unique bodies.

Language: English

Call For <3 Convergencia TransHackFeminista 2022

Para leer acerca del evento, cuando, como, donde etc, clika aqui
Mientras tanto vamos publicando posts con propuestas de talleres que nos van llegando. Noticias sobre Registro y Call4Nodes, aqui!

For reading about the event, when, why, how, etc, click here
In the meantime we are publishing posts with workshop proposals as they come in. Info about registration and call4nodes here!

Pour lire au sujet de la rencontre, quand, ou, pourquoi et comment, click ici
En attendant, nous publions des posts avec les propositions d’ateliers que nous recevons. Info sur inscriptions et call4nodes ici !

Per leggere dell’evento, quando, perché, come, etc, clicca qui
Nel frattempo stiamo pubblicando i post con le proposte di workshop che riceviamo.

Agenda: 3TS card game a card game to explore collective practice and free feminist technology

The Third Technoscape constitutes and is constituted of Singular technologies, like a stitching it binds different situations, each unveils the modes of existence of Singular Technologies within specific peer practices. The realization of the existence out from the market and into practice lead us to reclaiming their condition of existence”

3ts is a project by petites singularités based on a card game presenting issues and tactics for a feminist 3rd technoscape.
3TS card game has been put together in the prospect to bring conversation about feminist tech through a format that hopefully engages technical people, feminists, activists, thinkers to sit around a game set and converse. It is build on an assemblage of questions, lleasding to examples from the partiicipants and tactics from femist strategies, it aims to bring a systemisc view on possible tactics to resort to systemic tech issues.

We also use 3TS play set to open conversations when we organise residencies or workgroups, in order to bring forth a number of feminist concepts and associate them to practical issues. It associates questions to practical examples and tactics

The card game is under free art licence available for you to print online,  but best if you want to have an exemplary of your own please send me a place where I can mail a card set and you will receive it within 5 days. Having the card game in hand is not mandatory to participate to the session but it makes things a lot nicer.

Languages: English, Castellano, Francais

Agenda: Moneda Libre G1

Taller teòric – pràctic de moneda lliure G1

“El dinero-deuda es injusto e insostenible. La Moneda Libre nos permite cambiar de paradigma, realizar actividades en armonía con nuestros valores y con la naturaleza. La G1 es una moneda accesible a cualquier ser humano que quiera tender hacia una economía consciente, responsable, solidaria, y por todo ello libre.”

Idioma: Castellano

¿Por qué la moneda libre?

La moneda libre es un concepto que ha surgido para abordar los problemas de los sistemas monetarios utilizados hasta la fecha :

  • crisis
  • hiperinflación y pérdida de confianza
  • la monopolización de la herramienta monetaria por un pequeño número de personas, que tienen el poder de utilizarla para dar forma al mundo

La moneda se crea permanentemente en la zona euro, la que se utiliza todos los días.   ¿Cómo se crea esta moneda? ¿Cuánto hay en circulación? ¿Qué tan rápido está aumentando? ¿Quién tiene acceso a esta creación? ¿Qué representa este aumento en relación con la cantidad total de dinero en circulación?

En 1998, había 4300 mil millones de euros en circulación, 20 años más tarde casi 12.000 mil millones de euros.

¿Por qué conformarse con utilizar una moneda única cuyas normas no hemos elegido, sobre las que no tenemos ningún control: ni su creación ni su distribución? El acceso a esta moneda creada toma la forma de una lucha entre individuos. ¿Por qué no podemos estimar, producir e intercambiar valores en otro repositorio?

Proponemos una moneda que permita revisar el acceso a la creación: la Moneda Libre.


Documentación

Presentation slides download here